L’Ćil du monde Ă travers l’objectif de Dior
Un rythme effrĂ©nĂ©, mais une Ăąme d’artiste toujours Ă l’affĂ»t
Nicolas Dubreuil Ă©tait un photographe talentueux et perfectionniste dont la vie Ă©tait rythmĂ©e par un tourbillon de voyages et de rencontres. Pendant des annĂ©es, il a parcouru le globe pour la maison Dior, capturant l’essence de leurs boutiques de luxe dans plus de 35 pays.
Du personnel Ă l’universel
Avant de devenir le photographe nomade de Dior, Nicolas avait explorĂ© ses propres univers intĂ©rieurs Ă travers la photographie artistique. Ses expositions, intitulĂ©es « De la quĂȘte de soi, Ă la quĂȘte du sens », reflĂ©taient sa recherche profonde sur l’identitĂ© et le sens de la vie.
Ce cheminement personnel l’a finalement conduit Ă se tourner vers les autres, rĂ©alisant ainsi son rĂȘve initial de dĂ©couvrir le monde et ses habitants.
Une vie Ă cent Ă l’heure
Son quotidien ressemblait Ă celui d’un Phileas Fogg moderne. Une simple instruction comme « Nico, KoweĂŻt, 2 aoĂ»t » suffisait Ă le mettre en route.
Cette cadence effrĂ©nĂ©e ne l’empĂȘchait pas de garder une sensibilitĂ© artistique aiguĂ« et une curiositĂ© insatiable pour les gens qu’il rencontrait.
L’ingĂ©niositĂ© au service de l’art
La valeur ajoutĂ©e de Nicolas rĂ©sidait dans sa capacitĂ© d’adaptation et son ingĂ©niositĂ©.
Travaillant souvent dans l’urgence, il devait rĂ©aliser des prises de vue dans des dĂ©lais trĂšs courts, parfois avec seulement une nuit pour shooter.
Sa capacitĂ© Ă surmonter les obstacles imprĂ©vus, comme des coupures d’Ă©lectricitĂ© ou des problĂšmes logistiques, faisait de lui un atout prĂ©cieux pour la maison Dior.
HĂŽtels de luxe et recherche artistique
Nicolas a Ă©galement collaborĂ© avec des hĂŽtels de luxe, que ce soit dans des stations de ski renommĂ©es comme Crans-Montana ou l’emblĂ©matique ChĂšvre d’Or Ă Ăze ajoutant une touche de magie supplĂ©mentaire Ă ces lieux possĂ©dant dĂ©jĂ un esthĂ©tisme parfait.
ParallĂšlement, il poursuivait sa recherche artistique personnelle, continuant d’explorer des thĂšmes liĂ©s Ă l’identitĂ© et au sens de la vie.
L’humain au cĆur de l’objectif
MalgrĂ© la nature commerciale de son travail pour Dior, Nicolas cherchait toujours l’humanitĂ© derriĂšre chaque clichĂ©.
Qu’il s’agisse d’un chauffeur de taxi Ă DubaĂŻ partageant ses aventures de chasse Ă l’aigle ou d’une femme de mĂ©nage Ă Londres savourant un morceau de chocolat oubliĂ© dans sa chambre, chaque rencontre comptait.
L’art de la dĂ©connexion
Nicolas avait bien compris l’importance de se recentrer malgrĂ© son emploi du temps chargĂ©. Il s’Ă©chappait parfois dans la nature, souvent de nuit, pour s’Ă©loigner du tumulte et du flot incessant d’emails.
Ces moments de solitude lui permettaient de respirer et de se reconnecter avec lui-mĂȘme. Il refusait mĂȘme d’installer sa boĂźte mail sur son tĂ©lĂ©phone, prĂ©fĂ©rant rester en contact avec la vie rĂ©elle.
Un matin, lors d’une escapade dans le Mercantour, il fit une rencontre majestueuse qui le toucha profondĂ©ment.
Un hĂ©ritage d’humanitĂ©
Nicolas Dubreuil nous a quittĂ©s le 25 septembre 2021. Son parcours nous rappelle que mĂȘme dans un monde qui va trop vite, il ne faut surtout pas perdre de vue l’essentiel : l’humain.
Sa capacité à transformer chaque rencontre en émotion et son talent inégalable pour raconter ses anecdotes de voyage faisaient de lui un personnage aussi attachant que déroutant.
Librement inspirĂ© de l’article original « Je veux voir Ă quoi ressemble le monde » publiĂ© par CĂŽte Magazine I Photos non libres de droit. Exception : premiĂšre photo de la boutique Dior dont le crĂ©dit revient Ă Mathias Reding.
Merci CĂ©line